M6 compte sur sa nouvelle pétite technologique Bedrock, dont il détient 50% du capital, pour développer ses offres de contenus, notamment de streaming. (© Bedrock)
La méga fusion avec TF1 ou le rachat par un grand groupe sont abandonnés. M6 va devoir se réinventer sous peine de voir son cours de Bourse poursuivre son repli.
Son actualité. Retour à la case départ. Presque deux ans après la mise en vente de M6, Bertelsmann, maison mère de RTL Group, a décidé de conserver sa participation majoritaire de 48,3% dans le groupe audiovisuel.
Pourtant, trois offres de reprise étaient sur la table. Mais le groupe allemand les a refusées, considérant les risques juridiques trop élevés à cause du calendrier du prochain renouvellement de la licence de la chaîne prévu en mai 2023. À moins que Bertelsmann ait estimé que le prix proposé n’était pas suffisamment attractif.
Depuis plusieurs mois, les mauvaises nouvelles se sont accumulées sur M6 et plombent l’action qui a touché un plus-bas jamais vu depuis deux ans, à 9,97 euros. Que faire du titre maintenant que Bertelsmann est contraint de conserver la chaîne jusqu’en 2028 ?
Sa stratégieLe groupe audiovisuel qui chapeaute les chaînes M6, W9, 6ter, Gulli, Paris Première et les radios RTL, RTL2 et Fun Radio a cinq ans pour trouver une nouvelle stratégie et faire face à la concurrence de plus en plus féroce des plateformes de streaming (Netflix, Disney+, Apple TV+, Amazon Prime Video). Car aux yeux du marché, M6 est «disrupté» par les colosses américains.
En témoigne la performance de l’action sur cinq ans (-47%) largement à la traîne du SBF 120 (+11,5%).
Pourtant, M6 demeure l'un des groupes
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